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Que mes démons te chantent jusqu'à la lie
[Photo : Laura Makabresku]
Je ne me suicide que par écrits,
Dans le fracas silencieux des cris.
Quand l'envie devient ennui,
Que le placide se fait balayer par l'agonie.
Je ne me tranche les veines que sur papier,
Là où les peines peuvent, dans un dernier ballet, se faire exécuter.
Où même si tu es condamné à perpétuité,
Il y aura toujours tes doigts-stylo et ton sang en encrier.
Aller, écrit.
Raconte-moi ta vie
Et son ignominie.
Que mes démons te chantent jusqu'à la lie.
Malia Rigazzo / Texte protégé - Tous droits réservés.
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